
L'organisation de la recherche
L'organisation de la recherche au CRS-NDI repose sur les acquis de l'engagement des membres du Sillon Noir et de tout le labeur théorique des acteurs du Centre QIC de 1970 à 1990, et de 1990 à 2001.
Axée sur le sujet culturel, cette recherche a permis de mettre en lumière la forme d'intellectualité que l'Afrique traditionnelle a mise au point et qui a servi à la création, à la gestion et à la transmission de éléments de culture, de génération en génération.
Elle a permis aussi, grâce au travail des universitaires, d’ouvrir l’Afrique traditionnelle à tout le champ de la rationalité moderne. Elle a enfin rendu possible la circonscription d’un nouveau terrain d’études : les cultures émergentes.
L’élément commun à ces trois strates de la réalité culturelle africaine en pleine mutation est l’existence d’une « intelligence sociale » (E. Adé) à penser. Il y a une « structuration sociale de l’intelligence » qui pourrait servir de modèle à l’organisation de la recherche. Ainsi les équipes de recherche sortent du confinement académique pour s’ouvrir à la vie sociale réelle et constituer comme une sorte de « laboratoire à ciel ouvert » (B. Adoukonou).

Les laboratoires de CRS-NDI
Le laboratoire emblématique du CRS-NDI est celui fondé par le théologien Barthélemy Adoukonou en mémoire du Sage Intellectuel communautaire Daa René Akanzan (Laboratoire d'Anthropologie et d'Historiographie du Sage Intellectuel Communautaire – LAHSIC).
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Mandat de recherche du CRS-NDI
Sous l'angle de la recherche collaborative pour une intelligence sociale transformatrice, les études menées au CRS-NDI sont appelées à construire une interdisciplinarité active avec l'ensemble des huit domaines scientifiques définis par le Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).